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- Geisha
Introduction
Les Occidentaux comprennent souvent mal le concept de Geisha et per�oivent cette derni�re comme relevant de quelque chose d�immoral, de mauvais go�t, de m�di�val m�me. Au Japon cependant, la profession de geisha a connu une histoire longue et honorable. Les geishas �taient des h�tesses-courtisanes de grande classe et de bonne �ducation qui distrayaient des hommes riches, sophistiqu�s et puissants � la recherche d��l�gance, de culture et de brillantes conversations. La geisha cr�ait une belle ambiance romantique pour le seul plaisir des hommes, pour qui elle �tait aux petits soins et qu�elle choyait comme des rois. La rencontre avec les geishas n��tait pas n�cessairement d�ordre sexuel mais avait plut�t lieu � cause de leur compagnie charmante et douce. Elles symbolisaient le statut des riches et procuraient un air de respectabilit�. Les geishas visaient � offrir un monde de luxe et de charme. Le grand soin dont elles entouraient leur apparence personnelle, et leur incroyable d�vouement � la perfection dans les arts classiques et de la conversation, firent d�elles les gardiennes hautement respect�es des traditions du Japon. D�s le d�but, les geishas ont diverti et ont joui de la confiance d�hommes d�intelligence tels que les acteurs, les po�tes et les artistes, d�hommes du pouvoir dont des samoura�s, des g�n�raux d�arm�e, des patrons de l�industrie, des ministres, des entrepreneurs, des aristocrates, et m�me des hommes de la Maison imp�riale. On discutait librement en leur pr�sence des affaires parmi les plus importantes de la nation - des accords �taient pass�s, des guerres organis�es, des complots �taient ourdis. Ces hommes savaient qu�ils pouvaient avoir confiance dans le code du silence des geishas � ne pas divulguer ce qu�elles avaient entendu. Les moyens d�existence des geishas d�pendaient fortement du degr� de discr�tion et de confiance ; l�attraction �rotique que ces femmes suscitaient �tait due en partie au secret et au myst�re dont elles savaient s�entourer.
Si la profession de geisha a pu durer aussi longtemps dans la soci�t� japonaise c�est qu�elle �tait une forme d�art qu�on admirait et pas n�cessairement quelque chose d�ordre sexuel. Quand, en 1956, le gouvernement abolissait la prostitution au Japon, les geishas, ces femmes cultiv�es, en furent exemptes, impliquant fortement qu�elles ne pouvaient �tre associ�es � la plus ancienne des professions mais, plut�t, � celle de courtisane exotique qui vend son art plut�t que son corps.
Histoire des d�buts
Au cours de l��re Edo (1615-1868), le th��tre Kabouki �tait une source de distractions pour les citadins et l�on vit de nombreux salons de th� furent s��tablir � l��poque dans les quartiers pour servir boissons et nourriture. Dans le but d��gayer leurs soir�es, les acteurs et les spectacteurs qui fr�quentant ces salons de th� engageaient souvent des com�diens ind�pendants qui savaient chanter, danser et jouer de la musique. Ces artistes devinrent connus au cours du XVIIe si�cle sous le nom de geisha (gei signifiant accomplie et sha signifiant personne). Au d�but, ce furent surtout des hommes, des bouffons et des musiciens, mais les femmes geishas devinrent cependant plus nombreuses que les hommes geishas d�s 1780 et bient�t domin�rent compl�tement ce m�tier. Certaines des courtisanes plus jeunes des quartiers de tol�rance embrass�rent la carri�re d�actrices ou geishas. Les quartiers de tol�rance, �tablis dans les villes principales d�Edo (Tokyo),
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