Transcript |
- devenu le Symbole de la parente entre l�homme et le kami. La plupart des temples shintoiques tendent � la simplicity et � la modestie; ils sont rarement peints, ce qui represente un contraste radical avec les temples tres embellis et tres images de Bouddhistes. Le temple shinto est pour ainsi dire vide et n�a aucune image ni idole, sauf le symbole sacre (shintai), qui ressemble a un miroir. Si Ton enleve cet objet, le temple cesse alors d�avoir une importance religieuse.
Lors de la penetration des religions et des philosophies continentales (le Confucianisme vers 400 ap. J.-C., et le Bouddhismeau sixieme siede), certains concepts et principes sont empruntes et incorpores aux croyances shintoiques. De fagon encore plus importante dans le domaine des arts, c�est le Bouddhisme qui a introduit au ShintoTsme l�idee de donner une forme concrete aux divinites � des fins de veneration.
Les temples shintoiques les plus anciens ne furent pas influences par la penetration de I�architecture bouddhique au debut du sixieme siede. Pourtant, avec le passage du temps, les styles architecturaux shintoique et bouddhique commencerent � s�influencer reciproquement et � partirdu huitiemesiecledes b�timents de temples bouddhiques ont ete eriges dans les enclos de temples shintoiques ou bien des temples shintoiques ont ete construits dans les cours de temples bouddhiques afin de s�assurer la protection des kami locaux. L�affermissement du Bouddhisme au Japon a nourri la diffusion du ShintoTsme ryobu et sa doctrine qui veut que les divers kami du ShintoTsme soient des incarnations de divinites bouddhistes. Par consequent, de nombreuses tech�niques de construction, techniques decoratives et meme iconographiques sont eventuellement partagees a la fois par I�architecture bouddhique et shintoique. En raison de ces relations reciproques avec (�architecture boud�dhique, bien des temples shintoiques revelent certains elements du style boud�dhique continental, tels que les toits en courbe montante reposant sur un Systeme de supports souvent decores de motifs bouddhiques. Le temple shinto de Victoria revele plusieurs influences structurales chinoises et plu- sieurs motifs bouddhiques, tels que le Systeme de supports de style chinois et les sculptures sur les bouts des poutres, ou �musoirs.� Les lignes du toit � combles sur pignons du b�timent principal sont courbes, remontant legere- ment sur les bords, et l�entree possede un toit � combles avec une bordure de pignon ondulee, un arc central aplati et des bouts trainants. Un escalier sureleve sous le toit de la galerie mene vers les deux portes battantes du compartiment interieur, o� I�objet sacre etait garde. Sauf pendant les cere�monies, les deux portes etaient toujours fermees � cle. En haut de I�escalier on plagait une table destinee � recevoir les offrandes. En raison de ses dimensions reduites, la galerie a balustrade surelevee qui entoure la partie principale du b�timent n�a qu�une fonction ornementale. Les poteaux corniers et les poteaux superieurs de I�escalier sont decores d�ornements en forme de bulbe (giboshi), qui represented les boules de tresor sacrees (hoju) souvent presentes dans les temples bouddhiques.
L�echelle massive du toit est un des elements les plus impressionnants de ce temple. L�oeil est attire vers les acroteres ornementaux aux bouts du faTte, c�est-�-dire les ornements du pignon (tsuma-kazari), les chigi (aretiers en forme de corne) et les rondins du faiteau ou katsuogi (piece de bois rondes).
3 9
|
---|