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Miniature_Arts_of_China_and_Japan 205

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File Details

Depositor
Tiffany Chan
Date Uploaded
Date Modified
2020-12-04
Fixity Check
passed on September 03, 2024 at 11:54
Characterization
Height: 6517
Width: 5534
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 108247586
Filename: Miniature_Arts_205.tif
Last Modified: 2025-04-30T02:30:47.523Z
Original Checksum: d7284e0afe1fd02ae94e14ef52749dcc
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • La creation de la garde du sabre est etroitement liee � revolution du sabre au Japon. Elle est probablement d'abord fabriquee par les forgerons pour leurs propres epees. Les premieres tsuba de la periode Muromachi (1333 � 1573) et de la periode Momoyama (1573 � 1603) sont solides et fonctionnelles. Traditionnellement, eiles sont souvent en fer peu ajourees et � peine ornees � la surface. Toutefois, durant la periode Edo (1603 � 1868), une longue periode de paix, la tsuba atteint son zenith en matiere de qualite. Elle se demarque surtout par le travail artistique du metal mou et son aspect desormais extremement decoratif plut�t que pratique. Elle sert davantage � symboliser le Statut. Elle n'a pas du tout ete prevue pour la bataille. Les samourais, qui forment une grande classe influente, sont la clientele des fabricants de tsuba, qui se multiplient en ecoles ayant des styles distincts. Ces artisans se passent les secrets du metier de peres en fils. Les tsuba portent souvent le nom de leur fabricant grave sur Lun des c�tes du trou de lame. Durant la periode Muromachi de la periode Edo, des groupes de specialistes de la fabrication des gardes de sabre finissent par constituer un grand repertoire d'ornementations variees. Les samourais proprietaries d'une tsuba les leguent habituellement � des parents comme objet de famille, enveloppees dans un vieux brocart doux et rangees dans une boite laquee d'une grande finesse. Cette boite est parfois decoree des armoiries (raon), de l'insigne ou du seau de la famille. Meme apres avoir atteint un nouveau degre d'ornementation durant la periode Edo, le decret interdisant de porter le sabre et l'epee suivra de peu la restauration du pouvoir de l'empereur durant la periode Meiji (1868 � 1912), en 1876. Avec la disparition du sabre, les fabricants de tsuba perdent leurs clients samourais et doivent se recycler dans la fabrication de babioles en metal � l'intention des touristes. Au 20e siede, les ateliers de fabrication ont envoye un grand nombre de tsuba en cuivre aux usines de l'armee. Pendant la periode Meiji, les etrangers se rendent compte de la beaute des tsuba et commencent � les collectionner � grande echelle. Les tsuba avaient toutes sortes de formes pour les armes japonaises � lame, y compris les tachi ou katana (longs sabres) et les wakizashi (epees courtes) et parfois pour les tanto (poignards) et les naginata (hallebardes). Les principales formes de la tsuba se divisent en quatre categories : maru gata, la plus courante, est une forme plut�t ronde, souvent elliptique ou ovale; kaku gata, est une forme plut�t carree aux coins ronds, occasionnellement hexagonale ou octogonale, ou encore, rarement, trapezoidale; mokko gata, est une forme � quatre lobes; shitogi a la forme d'un g�teau de riz, habituellement reservee aux sabres de ceremonie. �de rares occasions, la tsuba a la forme d'un insecte, d'un serpent, d'une grenouille ou d'un oiseau. La tsuba elle-meme est habituellement percee de trois ouvertures : celle du centre est prevue pour le passage de la soie qui vient s'ajuster � la poignee de la lame; l'arc simple ou trou ovale, � gauche, sert au kozuka, soit la poignee d'un petit couteau appele kogatana qui se glisse dans le fourreau du sabre; la troisieme ouverture, � droite, comprend habituellement trois arcs et regoit le kogai, une sorte de tige metallique. Le kozuka et le kogai ressortent tous deux du haut du fourreau, ce qui rend les ouvertures necessaries dans la tsuba. II arrive que le nom du fabricant de la tsuba apparaisse sur l'un des c�tes ou sur les deux c�tes de l'ouverture centrale de la soie. Meme si la taille de la tsuba est limitee, la multitude de themes qu'on y represente illustre tous les aspects de la culture japonaise, allant de la religion et de l'histoire � la mythologie, en passant par les paysages et la nature. Certaines tsuba, sont ornees de personnages dont des guerriers celebres, des generaux et des figures legendaries chinoises comme le dieu de la guerre Guanyu ou Guandi (Kan'u en japonais), le demon queller Zhong Kui (Shoki en japonais), Bodhidarma (Daruma en japonais), les moines espiegles Hanshan et Shide (Kanzan et Jittoku en japonais), pour n'en nommer que quelques-uns. Les paysages representes sur les tsuba sont souvent inspires des peintures chinoises. Ces scenes se composent de hautes montagnes � l'arriere-plan sur lesquelles se dessinent des arbres, une riviere, un temple, une porte, des voyageurs ou des embarcations. Le tigre, le singe, le cheval, le serpent, le lievre, la grue et la carpe sont les creatures animales les plus populaires. De nombreuses betes mythologiques illustrees s'inspirent du folklore chinois, comme le dragon, le phoenix et le qilin (kirin en japonais). Le dragon est associe � l'empereur et le phoenix (ho) � l'imperatrice. Le kirin symbolise l'autorite imperiale. 201
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