From-Geisha-to-Diva 78

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Tiffany Chan
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Date Modified
2020-12-04
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passed on September 03, 2024 at 11:54
Characterization
Height: 5374
Width: 3613
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 58291994
Filename: 3449_GeishaToDiva_078.tif
Last Modified: 2024-09-04T01:23:41.056Z
Original Checksum: 9bb313bfb28e312533de29383557d50e
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • � signifier principalement un v�tement de dessus en forme de T inspir� du kosode (manches courtes), le v�tement de dessus de l��lite urbaine de l��re Edo (1615-1868). Le kosode tire ses origines d�un sous-v�tement du dixi�me si�cle qui est devenu au XVIe si�cle un v�tement de dessus long et droit. Du XVIe si�cle jusqu�� la moiti� du XIXe si�cle, c�est � dire durant les �res Momoyama et Edo, le kosode ou kimono ne devint pas seulement un v�tement, mais aussi une oeuvre d�art. Sa facture, de pair avec les d�veloppements socio-�conomiques de l��poque, poussait beaucoup d�artistes et d�artisans � d�corer sa surface. Le kimono est fait de largeurs enti�res du rouleau de tissu � kimono, soit d�environ 35 cm (14 pouces) de large, r�unies par un simple point de suture, enveloppant le corps et nou� � la taille par une ceinture. La longueur du rouleau de tissu du kimono est d�environ 11 � 11.4 m�tres (12 � 12.5 yards), suffisamment long pour un kimono de taille adulte. Les kimonos pr�ts � porter n�existent que depuis tr�s r�cemment. La cliente choisissait son rouleau de tissu et faisait faire son kimono sur mesures. Le corps du kimono est fait de deux longueurs droites de tissu cousues ensemble au milieu du dos et ouvertes sur les �paules et le devant. Une section d�une moiti� de longueur est cousue sur chaque c�t� sur le devant pour former un revers, le c�t� gauche couvrant le droit ; les manches (sod�), chacune d�elles d�une autre largeur de tissu, sont fix�es sur les c�t�s du corps. Un tour du cou ou col est fix� � l�encolure et court jusqu�� environ un tiers de la longueur de l�ouverture sur le devant. Une cliente un peu forte peut avoir besoin de toute la largeur du rouleau pour former le corps du kimono. Dans le cas d�une femme mince, rien n�est enlev� de la largeur du tissu et on le plie simplement sur le c�t� vers l�int�rieur de la couture. Le kimono n�est pas fa�onn� pour une longueur donn�e ou selon les clientes. Pour une cliente courante, l�exc�s de longueur �tait mont� en blouse au-dessus d�une corde cach�e au niveau des hanches et retenue par l�obi de telle mani�re que le kimono ne touche pas le sol. Pour le nettoyer, on le d�monte et on recoud les longueurs pour former une langue de tissu de la longueur du rouleau original qu�on lave ensuite et qu�on s�che tendu sur des tiges de bambou. Un des kimonos d�Ichimaru, un motif � tr�fles sauvages (hagi) mont� sur une cr�pe de soie verd�tre et qu�elle porte sur la couverture de l�un de ses albums de disques, est montr� dans cet �tat d�avant le lavage. Ce genre de format et de construction facilite grandement le r�ajustement du kimono apr�s lavage, au cas o� la taille de la personne changerait entre temps. Du fait que les lani�res de tissu du kimono ne sont pas coup�es et fa�onn�es comme c�est le cas dans le v�tement occidental, le kimono configure une toile id�ale pour l�artiste sur textile, comme le montrent les kimonos de cette exposition. Le go�t individuel dans l�habillement s�illustre dans le kimono non pas par la coupe, la construction ou des formes diverses, mais par le choix des d�corations : couleurs, textures, conceptions du dessin et techniques d�coratives diverses. Le tissu de choix pour les beaux kimonos �tait, jusqu�� la fin du XVIe si�cle, la soie de Chine. Gr�ce au chef de guerre Toyotomi Hideyoshi (1536-1598), l�industrie japonaise de la soie fut revitalis�e et la ville de Kyoto devint un centre de tissage de soie fine. La d�coration �tait d�abord dans le tissage, avec recours au brocart somptueux et � la broderie, exposant souvent au d�but des motifs � brocarts mais qui bient�t se d�veloppa selon son propre style pictographique. D�autres formes de d�coration, g�n�ralement tr�s ch�res, comprenaient des proc�d�s nouer-lier-teindre et au stencil, ces derniers utilisant souvent des feuilles et des poudres d�or et d�argent (surihaku). La soie �tait parfois peinte � la main et de grands artistes tels que Ogata Korin, Matsumura Goshun et Gion Nankai d�coraient souvent des kimonos. Les lois gouvernementales sur le luxe, qui tendaient � 75
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