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From-Geisha-to-Diva 65

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File Details

Depositor
Tiffany Chan
Date Uploaded
Date Modified
2020-12-04
Fixity Check
passed on September 03, 2024 at 11:54
Characterization
Height: 5374
Width: 3613
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 58291994
Filename: 3436_GeishaToDiva_065.tif
Last Modified: 2025-04-30T03:24:38.599Z
Original Checksum: e61529e749d4f36763a772eb59928518
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • tenter de s��chapper. C��tait l�id�al confuc�en de la ��pi�t� filiale� que de remplir une obligation morale et un devoir de famille. Une jeune fille aurait d�shonor� sa famille si elle s��chappait. Sa famille devait alors la faire revenir ou bien si elle disparaissait vraiment, rembourser la maison des geishas. Mais si par ailleurs la petite fille r�ussissait dans la maison des geishas, on s�attendait � ce qu�elle aide financi�rement la famille qui l�avait abandonn�e � plus ou moins br�ve �ch�ance. Pas toutes les petites filles �taient vendues comme future geisha : parfois les geishas elles-m�mes avaient des filles et celles- ci s�installaient dans la profession de fa�on h�r�ditaire. En d�pit de la duret� de tout cela, la carri�re de geisha repr�sentait pour certaines jeunes femmes une porte de salut : cela valait bien mieux que d��tre envoy�es dans une maison de tol�rance ordinaire. Certaines familles estimaient qu�en les vendant � des maisons de geishas, elles donnaient � leurs filles la possibilit� d��chapper � la mis�re et d�acc�der � une vie meilleure, � une bonne �ducation et � une nourriture d�cente, et aussi la possibilit� de rencontrer des gens importants et, finalement, de porter de beaux habits. Ces filles, jeunes et illettr�es, parfois appel�es ��oeufs�, devaient accomplir tout d�abord des t�ches de servantes, comme le nettoyage, la lessive, la cuisine, servir les repas, tout cela avec une attention soutenue et tout en apprenant de leurs s�v�res a�n�es. Une fois que ces jeunes femmes, servantes sous contrat, devenaient des geishas � part enti�re, elles avaient l�obligation de rembourser en totalit� les sommes d�pens�es en leur nom par la maison des geishas. Ces femmes �taient li�es par contrat et forc�es de rembourser aux maisons de geishas les frais de formation, le g�te et la nourriture, les factures m�dicales, les habits fabuleux et autres accessoires. Certains propri�taires de maisons de geishas peu scrupuleux tentaient de tirer de gros profits � partir de leur investissement dans une geisha en demandant � celle-ci de tout r�gler � des prix exorbitants. Dans leurs maisons, les geishas �tablirent un syst�me de structure hi�rarchique rigide o� les relations �taient bas�es sur la notion de famille ou de parent� et o� elles utilisaient les termes �m�re/fille� et ��soeur cadette/soeur a�n�e�. Cette solidarit� �tait cruciale pour pouvoir survivre dans la soci�t� geisha. C��tait l� une v�ritable fusion de destins (sansan kudo). Chaque geisha avait une soeur a�n�e, plus exp�riment�e, qui l�aidait dans sa formation. Le savoir traditionnel �tait ainsi transmis � la g�n�ration suivante. Les occupations journali�res �taient r�gies par une stricte �tiquette et les �l�ves craignaient et respectaient � la fois leurs a�n�es. Elles �taient suppos�es de saluer en inclinant la t�te et d�accepter humblement toute critique. Chaque section avait une m�re (okasan), responsable du salon de th� et qui devait faire preuve d�un r�el esprit d�entreprise. Cette m�re observait avec grande attention le comportement de ses geishas. Toutes les filles devaient d�buter comme m�nag�res (shikomi), mais une fois qu�elles eurent d�montr� quelque talent, elles �taient promues apprentie-geisha ou geisha- d�honneur, encore appel�es maiko. Elles apprenaient alors la mani�re geisha de chanter, de danser, de jouer des instruments de musique et toutes ces choses n�cessaires � leur future profession, telles que l�arrangement des fleurs, la participation � la c�r�monie du th�, la lecture et l��criture de belles calligraphies. Elles devaient endurer les longues heures d�une formation stricte et laborieuse, se soumettre sans faille � leurs enseignantes qui les frappaient �ventuellement de leur �ventail ferm� si elles commettaient une erreur. Elles apprenaient � jouer le shamisen (une sorte de banjo a trois cordes) ainsi que le tsutsumi (un petit tambour jou� sur l��paule) et le kodaiko (un petit tambour frapp� avec des baguettes en bois). Le shamisen �tait l�instrument musical le plus important. Elles aimaient cet instrument et celui-ci devint vite un prolongement d�elles-m�mes. Le shamisen consiste en une armature en bois creux recouvert sur le devant et l�arri�re d�une 62
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