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Edo_Arts_of_Japan_Last_Shogun_Age 172

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Tiffany Chan
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Date Modified
2020-12-01
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passed on September 03, 2024 at 11:54
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Height: 6448
Width: 5694
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 110196536
Filename: Edo_Arts_172.tif
Last Modified: 2025-04-30T01:27:33.578Z
Original Checksum: e70b13e4743fb40b2a2d8954171a5276
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • malgre qu�ils soient toujours relegues au dernier echelon de lechelle sociale. Ces derniers se regroupent dans les villes pour repondre aux besoins de la classe superieure qui represente un segment de population assez important. En consequence, le Japon de la periode Edo finit par compter de nombreuses villes, petites et grandes, qui abritent une classe de marchands ayant atteint un nombre imposant de representants. Meme si les marchands sont au dernier rang de la societe de la periode Edo, ce sont ceux qui jouissent de la plus grande mobilite sociale. � mesure qu�un marchand s�enrichit, il suscite davantage le respect et obtient des faveurs de la classe dirigeante, et parvient ainsi � exercer un controle sur une bonne partie de la vie economique du pays. La classe superieure finira par s�endetter aupres de la classe la plus inferieure et la plus meprisee de toutes, celle des marchands. II arrive � ces derniers de conclure des mariages avec la classe des samourai's et meme de lever le nez sur les plus pauvres. De riches marchands organisent souvent des banquets et y invitent des samoura'fs, des savants, des ecrivains et des poetes, comme Shokusanjin (1749-1823), pour se faire voir en leur compagnie. On a tendance � regrouper les marchands avec les artisans, les comediens et les serviteurs dans la categorie des habitants (chonin). Ceux-ci commenceront � jouer un role de premier plan dans de nombreux aspects de la vie culturelle du Japon. Ces gens sont confines dans une petite portion des villes, en particulier a Edo o� un demi-million d�entre eux n�occupent que le cinquieme de la ville. Pour echapper � la rigidite du Systeme Tokugawa, les habitants frequentent les quartiers de plaisirs ou ils peuvent manger au restaurant, assister aux pieces du theatre Kabuki et profiter des bains publics et des maisons closes. Ces commerces sont desormais au coeur de la vie sociale et des activites liees � l�esthetique. Les diverses classes peuvent s�y rencontrer et socialiser, en un lieu o� l�argent est le denominateur commun. Le samourai qui desire prendre part aux festivites s�y rend incognito. La ville d�Edo, en particulier, s est meritee la reputation d une ville en decadence, d un lieu de debauche et de plaisirs o� le bruit, les chamailleries et l�anarchie regnent en maitre. Toute l�annee, on organise des fetes saisonnieres qui colorent les rues d�Edo et � l�occasion desquelles comediens, jongleurs et musiciens se produisent en spectacle. Au 18e siede, la population de la ville d�Edo atteint le million et les villes d�Osaka et de Kyoto comptent plusieurs centaines de milliers de citadins. Puisqu�il s�agit des trois plus grandes villes commerciales du pays, et qu�elles se trouvent au coeur du shogunat economique, les marchands y jouissent dune certaine protection contre les impots excessifs et sont en mesure de faire de gros investissements � long terme. Par consequent, un certain nombre d�importants conglomerats de vente au detail voient le jour, comme le prospere magasin Mitsui qui se specialise dans les tissus et le sake pour devenir ensuite preteur sur gages, se mettre � preter de l�argent, puis � offrir des services bancaires. Cette entreprise survivra jusqua lepoque moderne comme l�une des plus grandes entreprises economiques privees du monde. La plupart des marchands des villes travaillent tres fort et adoptent des codes d�ethique en affaires qui rappellent celui des samourai�s. Ils commencent � s�organiser en guildes qui etablissent des monopoles en vue de maintenir les prix eleves, et s�entraident en vue de mieux assurer leur securite. Par consequent, le Japon de la periode Edo parviendra au Statut dune societe capitaliste assez bien etablie. Dans les villes et villages, on trouve de longues galeries marchandes formees de petites boutiques ayant une devanture des deux cotes de la rue. Ce sont generalement de tres petites boutiques, � peine plus grandes qu�un etal de deux ou trois metres de large sur trois � cinq metres de long. Les passants peuvent facilement jeter un coup d�oeil rapide sur le type de marchandises offertes. Dans certains quartiers, des rues deviennent celebres pour leurs boutiques specialises dans certains produits. Certaines d�entre elles vendent un seul article, comme des parapluies, des poteries, des tapis, des lanternes, des seaux, des sandales, des galoches, des tissus de coton ou de soie, des kimonos, des livres et des eventails. Les artisans qui fabriquent de tels articles ont tendance � resider en un meme lieu. Par exemple, certains quartiers sont reserves aux forgerons, teinturiers ou tisserands. Du fait que les villes de lepoque Edo sont densement peuplees, et que les materiaux de construction des petits edifices sont le bois et le papier, les incendies sont tres frequents. La ville d�Edo subira 97 incendies importants de 1603 � 1868. Un des pires incendies � affliger Edo surviendra en 1656, et plusieurs centaines de milliers d�habitants y trouveront la mort. Les brigades de lutte contre les incendies sont composees de samourai�s de grade inferieur consideres comme redoutables et que Ton craint, car Tun de leur principal
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