Refined_Tastes_Literati_Style_of_China_Japan 109

Downloadable Content

Download image

File Details

Depositor
Tiffany Chan
Date Uploaded
Date Modified
2020-12-04
Fixity Check
passed on September 03, 2024 at 11:54
Characterization
Height: 5648
Width: 3841
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 65127304
Filename: Refined_Tastes109.tif
Last Modified: 2024-09-04T01:42:01.981Z
Original Checksum: 64da62fae75f6f8151bc807a06c02514
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • Au cours de l�ere Edo (1615-1868), une nouvelle vague de moines-peintres, connus sous le nom de zenga, rajeunit la peinture Zen. C�est souvent � un �ge avance que ces moines- peintres commengaient de peindre dans le but de communiquer par l�art plut�t que par des mots la voie de rillumination. Les Zenga sont deliberement humbles, maladroits et imprecis au niveau de P execution de leurs oeuvres et font souvent preuve d�humour. Les moines-peintres peignaient pour l�expression personnelle et cherchaient � s�identifier avec leur oeuvre. Ce n�est qu�� partir du XVIIIe siede que fut regulierement etudie au Japon le style de peinture de l�Ecole du Sud des Ming (1368-1644) et des Qing (1644-1911). On appela au Japon bunjinga (peintures dans le style des erudits) ou nanga (peintures du Sud) les oeuvres qui en resulterent. Elles devinrent Part de l�amateur eclaire, bien verse dans la poesie et la ealligraphie chinoises. Au cours de l�epoque isolationniste Edo (1615-1868), les dirigeants shogun du Japon encouragerent les etudes neo-confucianistes chinoises pour promouvoir la moralite publique, la stabilite sociale et l�allegeance au gouvernement. Le gouvernement ouvrit des ecoles nationales et regionales ainsi que des academies privees pour encourager P etude de Confucius (rujia). Cette classe confuceenne japonaise nouvellement ereee (jusha) se mit � rassembler des textes moralistes et philosophiques ; mais des qu�on atteignait une meilleure comprehension du genre de vie des collegues erudits chinois, on elargissait le champ d�etudes pour y inclure la litterature, la poesie et la peinture chinoises. II est possible qu�il soit mal approprie d�user du mot ��erudit� dans le cas du Japon puisque le Japon ne possedait pas de classe de bureaucrates-savants. Par ailleurs, les peintres japonais erudits ne venaient pas necessairement des memes milieux sociaux aises que leurs collegues chinois. Ils venaient d�horizons fort divers, etaient originaires de differentes regions du pays et de differentes origines sociales et professionelles. Ils constituaient non seulement un nouveau type d�officiels-savants, de nobles de la cour ou de membres des classes guerrieres des samourais, mais etaient aussi medecins, marchands, peintres professionnels et amateurs, et moines Zen. Ces artistes, au contraire des peintres erudits chinois qui peignaient pour passer le temps d�une maniere agreable, etaient souvent reduits � vendre leurs peintures pour subvenir � leurs propres besoins. Tous etaient inspires par Part et la culture de la Chine qui, � leurs yeux, etait source de toute civilisation. Ils se sentaient obliges � mieux comprendre la conscience chinoise et apprirent done la langue chinoise, la maniere chinoise de preparer le the macere (sencha) et connaitre ses divers ustensiles ainsi que les formes d�art des erudits chinois. Ils furent connus sous le nom de kangakusha (savants de formation chinoise). Ils etaient des peintres contestataires et tout comme les peintres erudits chinois, ils en vinrent � rejeter Part subventionne par la Cour, c�est � dire les ecoles de pensee Kano et Tosa du Japon. Bien qu�ayant tous des visions du monde � la fois idealistes et romantiques et s�evertuant � atteindre la quietude hautaine des Chinois, chacun d�entre eux avait son style propre, selon son propre temperament. Leurs sujets preferes etaient les paysages avec des silhouettes, des arbres et des fleurs, et eux aussi adopterent Phabitude chinoise d�inscrire un poeme pour completer le tableau. En general, ils ecrivaient des vers de style chinois. Le style Nanga devint rapidement un mouvement artistique d�importance et, d�une maniere typiquement japonaise, se transforma progressivement � partir d�une peinture d�inspiration chinoise en une nouvelle forme d�art specifiquement japonaise. Les premiers representants de ce courant de la peinture erudite au Japon furent Gion Nankai (1676-1751), Sakaki Hyakusen (1697-1752), Yanagisawa Kien (1706-1758), Hattori Nankaku (1683-1759, et Nakayama Kyo (1717-1780). Ils avaient entendu parier 107
Permalink
User Activity Date