Refined_Tastes_Literati_Style_of_China_Japan 97

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Tiffany Chan
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2020-12-04
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Creator Transcript
  • Introduction II conviendra dans cctte courte etude de nous pencher tout d�abord sur le terme � erudit � tel qu�il est employe dans cette exposition. Les erudits de la Chine et ceux auxquels on se refere en tant qu�erudits au Japon se distinguaient par leur Statut social et leur culture; il est des lors naturel que les peintures qu�ils creaient et les objets d�art qu�ils collectionnaient differaient tant au point de vue du gout, du style et des materiaux. En Chine, les erudits (wcnren) venaient de l�elite cultivee. Ils etaient les principaux arbitres du go�t raffine et de la sophistication. En tant qu�officiels, de savants, de poetes, de ealligraphes, de peintres et de Connaisseurs, ils en vinrent � decider de la meilleure esthetique et des styles de la nation. Au Japon, le terme erudit ou bunjin avait un sens different. Les artistes erudits japonais n�appartenaient pas necessairement tous � Eintelligentsia. Ils venaient de milieux sociaux divers et trouvaient tout simplement leur source d�inspiration dans 1�art et le genre de vie des savants-gentlemen de la Chine. Toile de fond historique des erudits en Chine Le terme chinois shi designait, jusqu�au debut du XXe siede, � officials-savants �; de nos jours il designe simplement un savant. A l�origine, ce terme signifiait ��chevaliers�, des guerriers professionnels et hereditaires dont etait composee l�ancienne aristocratie. Ce Statut garantissait des postes hereditaires dans l�administration gouvernementale. Differant de la situation en Europe et de la plupart des civilisations anciennes, les shi savaient lire et ecrire; il n�existait pas de groupes particuliers de secretaires ou de scribes charges d�ecrire pour l�aristocratie. De meme, il n�y avait pas de classe de pretres; les shi performaient les rituels principaux de la religion chinoise et l�offrande de nourriture aux membres decedes de leur families et clans. Cette situation se mit cependant a evoluer lentement des le Vie siede avant l�Ere commune. Il semblerait que ce soit Kongzi (Confucius) qui ait ete le premier � creer une ecole de formation pour le service gouvernemental. Ses etudiants etaient tous des aristocrates hereditaires et censes etre habiles au tir � l�arc et � la conduite des chars, aptitudes fondamentales d�un guerrier. Ils commencerent neanmoins � occuper des postes gouvernementaux en raison de leur formation speciale, de leur origine aristocratique et de leurs talents dans les arts martiaux. Cette education comprenait l�etude de textes sur la poesie, les rituels, l�histoire, des cours sur l�ethique et la Philosophie politique. Il est probable qu�elle incluait aussi la musique car Kongzi jouait du qin, un instrument qui devint par la suite l�instrument habituel des erudits. Apres l�avenement de l�ere Han (206 AEC - 220 EC), les officiels gouvernementaux furent generalement choisis au sein d�une classe de specialistes dont l�ideologie devint et demeurait celle du gouvernement. On etablit des examens ecrits pour choisir ces officiels. A partir du sixieme siede de l�ere commune, ces fonctionnaires n�etaient plus uniquement des specialistes en arts martiaux. Il existait deux series d�examens : une pour les civils et une autre pour les officiels militaires, tous deux d�egal Statut. Deux siecles plus tard, un coup d�etat manque entraina la perte de Statut pour les officiels militaires et la totale ascendance des officiels-savants. La calligraphie et la poesie figuraient parmi les matieres importantes de ces examens civils. 95
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