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- Moine en train de placer des talismans dans une statue.
plus excelle. On compte parmi ces statues de veritables chefs-d�oeuvre, dont certains, aux proportions monumentales, se trouvent toujours dans les temples qui ont ete epargnes, tels le Potala et le Jokhang � Lhassa. La plupart des statues de ce type qui ont abouti en Occident sont plut�t petites. Ces petites statues que I�artiste creait souvent pour s�attirer des merites, pouvaient aussi etre commandees � l�occasion de certaines ceremonies. A en juger par leur grand nombre � I�exterieur du Tibet, ces statues ont sans doute fait I�objet d�une production pour le moins considerable.
La sculpture tibetaine doit une bonne partie de son style � I�influence indienne et � (�interpretation nepalaise de I�imagerie indienne, tout en revelant des influences secondaires de Chine. II est souvent difficile de differencier les statues tibetaines et nepalaises, situation qui s�explique en partie par le fait que des artisans nepalais travaillaient dans les temples du Tibet. En general, les statues nepalaises tendent � avoir une disposition plus paisible que les tibetaines, de conception un peu moins raffinee et aux sujets divins plut�t terrifiants.
Dans la statuaire tibetaine, ces deites et gardiens aux airs effroyables sont habituellement represents debout et seuls ou encore dans une posture yab-yum (�pere et mere�), tandis que les bouddhas, les chefs religieux, les mystiques, les gourous et les mahasiddhas se trouvent d�ordinaire assis sur un lotus. Qu�elles
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