Miniature_Arts_of_China_and_Japan 206 Public

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Tiffany Chan
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Date Modified
2020-12-04
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passed on September 03, 2024 at 11:54
Characterization
Height: 6517
Width: 5534
File Format: tiff (Tagged Image File Format)
File Size: 108247586
Filename: Miniature_Arts_206.tif
Last Modified: 2024-09-04T01:32:40.665Z
Original Checksum: a5582c490c9a7fd5038e59b8140cd74f
Mime Type: image/tiff
Creator Transcript
  • 202 Les techniques et outils de decoration de la tsuba sont egalement assez varies. On travaille la surface en forgeant et martelant le metal et, dans le cas du fer, en le trempant. Traditionnellement, c'est le fer qui sert � la fabrication de la tsuba, lequel peut prendre un certain nombre de patines comme le rouge, le noir et le brun. On se sert egalement de metaux mous comme le cuivre et, plus tard, le laiton. Pendant la longue periode de paix, Edo, qui a permis aux arts de s'epanouir, on utilise des alliages de cuivre comme le shakudo (qui contient de for), le shibuichi (qui contient de l'argent) et le sentoku (qui contient du laiton) pour fabriquer des tsuba d'une grande finesse. On complete Eornementation avec de for ou une dorure. La tsuba est decoree des deux cotes. Le cote le plus visible, celui de la poignee, est le plus ouvrage. La tsuba est souvent decoree de dessins perces ou graves et de perforations, ce qui permet d'appliquer les techniques de Lincrustation. II n'est pas rare que les samourais possedent plusieurs tsuba interchangeables pour leur unique epee, qu'ils cherissent. Le choix de la tsuba peut dependre de la saison ou de Loccasion � laquelle le samourai portait l'epee. Bibliographie selective Caldwell, R.B. "Tsuba, Handguards of the Japanese Sword." Arts of Asia. Vol. 23, No. 1, 1993. Earle, Joe. "Japanese Sword-fittings in the Victoria and Albert Museum." Orientations. Vol. 17, No. 12, 1986. Lorber, D. and H.B. Martin. "Japanese Sword fittings." Arts of Asia, Vol. 7, No. 3, 1977. Swart, Paula, Robert E. Haynes and John Berta. The Soul of the Samurai, A Selection of Sword Guards from the Vancouver Museum. Vancouver, 1993. netsuke, billes ojime et boites � pharmacie du Japon De tout petits boutons appeles netsuke (qui signifie litteralement� racine de fixation �) voient le jour au Japon au moins des la fin du 16e siede pour des raisons � la fois fonctionnelles et esthetiques. Les costumes traditionnels japonais, le kimono et le kosode ne comportent pas de poche pour transporter de petits articles. Les femmes peuvent glisser des articles personnels dans leur manche, mais les hommes suspendent leurs objets d'usage quotidien, appeles sagemono (objets suspendus) � des cordelettes. Ce peut etre un sac � tabac, une pipe, un etui � pinceau, une bourse ou un coffret appele inro. Ces objets sont suspendus � leur obi (ceinture de kimono). Pour retenir la cordelette � la ceinture, on utilise un petit bouton tres chic, appele netsuke, ou une sorte de contrepoids avec deux ouvertures dans lesquelles passe la cordelette et qui sert de point d'attache. On enfile une ojime (bille mobile) sur la cordelette, entre le netsuke et le sagemono pour resserrer ou rel�cher Louverture du sagemono. Le proprietaire de ces trois elements recherche la parfaite harmonie entre les couleurs, la matiere et Eornementation. La plupart du temps, ce n'est pas le meme groupe d'artistes qui fabrique les trois elements. Pour remplir son role adequatement, le netsuke doit respecter certains principes de base. II doit etre compact sans etre trop lourd, mais assez massif pour empecher la cordelette de glisser. II doit etre durable, car on veut le porter souvent et longtemps. II doit etre lisse et confortable, sans pieces coupantes ou qui ressortent et pourraient endommager le vetement ou blesser la peau de son proprietaire. Enfin, il doit etre chic, c'est-a-dire que son proprietaire peut le porter fierement. Pendant la periode Edo, ouTokugawa (1603 � 1868), les gens de toutes les classes, des fonctionnaires aux samourais, des riches marchands aux artisans, veulent se procurer de beaux netsuke. Meme les paysans possedent de simples netsuke, souvent faits de matieres naturelles comme les gourdes, les coques ou les pierres. Le netsuke devient un moyen d'exhiber ses go�ts personnels par des parures comme d'autres le font par des bijoux. La production de netsuke evoluera rapidement � partir de la fabrication d'un objet strictement utilitaire vers la creation d'objets de collection convokes pour leurs grandes qualites artistiques et leur elegante complexity. Les netsuke deviendront egalement le Symbole du Statut social de leur proprietaire. Leurs proprietaires se comparent les uns aux autres et chacun tente de se procurer la collection
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